Pain d’épices façon Thierry Mulhaupt

Le pain d’épices, c’est l’un de ces gâteaux intemporels qui évoquent instantanément la chaleur d’un foyer, le parfum de Noël, et les goûters d’enfance au coin du feu. Et quand il est signé Thierry Mulhaupt, maître pâtissier alsacien reconnu pour ses créations aussi précises que gourmandes, il devient un vrai bijou de pâtisserie.

Ce pain d’épices revisité avec finesse, entre tradition et modernité, se distingue par sa texture fondante, son parfum d’agrumes, et sa richesse en miel. Une recette simple dans sa composition, mais précise dans son exécution — à la hauteur de la signature d’un grand nom de la pâtisserie française.

Une texture parfaite, entre moelleux et densité

Le pain d’épices façon Mulhaupt, c’est d’abord une question de texture. Oublie les pains d’épices secs et friables. Ici, la mie est ultra moelleuse, presque fondante, grâce à une combinaison bien dosée de miel, de lait et de farine.

Il n’y a pas de beurre dans cette recette — comme dans les vrais pains d’épices traditionnels — mais c’est justement ce qui lui donne ce côté aérien mais dense, qui se conserve merveilleusement plusieurs jours… voire même meilleur après 24 ou 48h, une fois les arômes bien imprégnés.

Des épices justement dosées et une touche d’agrumes

Ce qui fait la différence ici, c’est le mélange d’épices : cannelle, gingembre, anis, muscade, girofle… Le dosage est subtil, équilibré, jamais agressif. Chaque bouchée révèle un parfum doux, réconfortant, mais avec une belle longueur en bouche.

Et pour faire écho à l’Alsace natale du chef, une touche d’écorces d’orange confite ou de zeste de citron peut être ajoutée pour apporter une note plus fraîche et vive. Ce contraste entre le chaud des épices et le peps de l’agrume donne toute sa personnalité au gâteau.

Un bon miel fait toute la différence

Le miel est l’élément central du pain d’épices. Mulhaupt recommande un miel doux et floral : acacia, oranger, châtaignier léger ou toutes fleurs. Un miel trop fort masquerait les autres arômes, tandis qu’un miel trop neutre laisserait la pâte fade.

Le miel est chauffé avec le lait, ce qui permet d’homogénéiser la préparation et de développer des arômes plus profonds. C’est aussi ce qui contribue à la texture bien fondante du gâteau.

Quand et comment le déguster ?

Ce pain d’épices est extrêmement polyvalent :

• À l’heure du goûter, nature ou avec un peu de confiture d’orange
• En dessert, accompagné d’une crème anglaise ou d’un sorbet aux agrumes
• En toasts apéritifs, avec du foie gras, du chèvre frais ou du roquefort
• En petit-déjeuner, légèrement toasté, avec une touche de beurre demi-sel

Il se conserve parfaitement plusieurs jours à température ambiante, bien emballé. Tu peux même le trancher et le congeler : un passage au grille-pain et il retrouve tout son moelleux.

Astuces du chef

• Pour encore plus de fondant : enveloppe-le dans un film alimentaire dès qu’il est tiède, pour garder l’humidité
• Pour une version encore plus gourmande : ajoute quelques pépites de chocolat noir ou des dés de poires pochées
• Pour les fêtes : décore le dessus avec un glaçage royal, quelques étoiles en sucre ou des fruits secs caramélisés

Pourquoi on adore cette version signée Mulhaupt

• Pour sa texture parfaite, dense mais fondante
• Pour ses épices dosées avec élégance
• Parce qu’elle se suffit à elle-même… mais accepte aussi toutes les fantaisies
• Parce qu’elle sent bon l’hiver, le bois, les dimanches en cuisine et la magie de Noël

Le pain d’épices de Thierry Mulhaupt, c’est bien plus qu’une recette : c’est une invitation à ralentir, à savourer, à transmettre. À faire une fois… et à refaire chaque année tant il devient vite un classique de nos cuisines.